Présidée par le Ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales, le Salon Interprofessionnel de l’Aquaculture du Cameroun (SIAC) s’est ouvert le lundi 02 décembre 2024 au Palais Polyvalent des sports de Yaoundé.

Placé sous le haut parrainage du président de la République chef de l’État avec pour thème : « Import substitution : l’apport de l’aquaculture », le premier salon interprofessionnel de l’aquaculture du Cameroun (SIAC) se tient au palais polyvalent des sports de Yaoundé du 02 au 07 décembre 2024. La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce lundi en présence d’un parterre de membres du gouvernement et des partenaires étrangers venus du Maroc, de la Tunisie et de la chine pour assister à ce grand rendez-vous organisé par l’Organisation Interprofessionnel pour le Développement de l’Aquaculture au Cameroun (OIDAC).

Durant six jours, des experts, des professionnels et des exposants venus du Cameroun et autres pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe vont exposer à travers des conférences et des débats, des formations de haut niveau et des ateliers thématiques, des expositions des produits et des services aquacoles, des rencontres B2B et networking, des visites des fermes aquacoles et le partage d’expériences avec les autres pays présents.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Jeanne Etoundi, présidente de l’Oidac a exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont de près ou de loin, contribué à l’organisation de ce salon “qui est déjà une réussite”. Elle n’a pas manqué d’exposer les problèmes qui minent la filière aquacole au Cameroun. « Nous aquaculteurs sommes prêts, Monsieur le ministre, mais les banques ne nous font pas confiance, les assurances non plus. Que dois-je faire ? », s’interrogeait-elle.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Taïga ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales a rassuré les participants de l’accompagnement des pouvoirs publics. « Le Chef du gouvernement à travers un décret a mis en place un fond de facilitation d’une valeur de 3,5 milliards dans le cadre du domaine agro-pastorale. Ces fonds sont disponibles à la BEAC avec un fond de garantie d’un milliard déjà disponible et les procédures notamment le manuel de procédures est en cours de rédaction. Et nous pensons que ce genre de financement est là pour proposer des solutions aux femmes et aux jeunes. Je sors de l’Assemblée Nationale où j’ai défendu tout à l’heure la loi sur la pêche et l’aquaculture, vous voyez que la dimension réglementaire se met également en place pour mieux encadrer le secteur. Je crois qu’au sortir de ce salon, un changement notable sera désormais visible dans ce secteur », rassurait il.

En outre, la représentante de l’Agence National pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) du Maroc, Majida Marouf a tenu à remercier la présidente de l’Oidac pour la confiance placée en eux pour cette première édition du SIAC. C’est une occasion idoine pour le partage d’expérience et de montrer l’importance de cette initiative qui jette là, les bases d’une coopération fructueuse entre nos deux organisations », a-t-elle conclu.

Kaltoumata Deidei