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LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR L’ÉCONOMIE BLEUE : UN CADRE DE RÉFLEXION

En marge de la conférence sur l’économie bleue tenue au Palais des Congrès sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr Joseph Dion Ngute, le Ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales a reçu en audience, dans son cabinet, le Directeur Exécutif de Océan 5, pour échanger sur les questions de lutte contre la pêche illégale.

38 pays sur les 55 que compte l’Afrique sont des États côtiers, avec plus de 90 % des échanges commerciaux qui se font par voie maritime.

Le continent abrite plusieurs corridors qui renforcent son importance stratégique à l’échelle mondiale. Pourtant, malgré ce riche potentiel aquatique, plusieurs États peinent à s’affirmer. L’économie bleue est encore peu valorisée. Nos populations côtières, bien qu’en contact direct avec la mer, vivent trop souvent dans la précarité, sans accès aux infrastructures, aux marchés ou à la formation. Le paradoxe est saisissant : une grande richesse, mais des communautés marginalisées.

La résurgence des actes de piraterie maritime et la persistance de la pêche illégale aggravent la situation, nécessitant de la part des États une conjonction d’actions pour tenter d’endiguer ces fléaux et bien d’autres encore.

Aujourd’hui, les océans sont confrontés à un triple défi : environnemental, sécuritaire et socio-économique. Sur le plan environnemental, les changements climatiques altèrent profondément les écosystèmes marins. Bien que la piraterie ait connu une baisse dans notre région, les menaces persistent : trafic de drogue, pêche illégale, contrebande et insécurité côtière continuent de fragiliser nos États. La criminalité en mer freine les investissements, menace la pêche artisanale et compromet les échanges commerciaux.

La Conférence Internationale sur l’Économie Bleue dans le Golfe de Guinée se veut un cadre de réflexion pour une exploitation durable des océans, des mers et des ressources marines en vue du développement durable. C’est pourquoi nous devons œuvrer pour que l’économie bleue devienne un vecteur d’emploi décent, d’autonomisation des jeunes et des femmes, et de transformation locale. Il ne s’agit pas ici de condamner, mais de prendre conscience de nos responsabilités partagées et de proposer une alternative durable à la surexploitation.

De l’avis des acteurs gouvernementaux et des experts, force est de constater que, malgré les progrès accomplis ces dernières années, la structuration des filières liées à l’économie bleue demeure très faible et les échanges régionaux, très limités. C’est dire qu’il y a encore du pain sur la planche pour changer la donne et faire de ce secteur un véritable levier de croissance économique.

Bon à savoir : l’économie bleue est un concept qui promeut la gestion durable des ressources aquatiques pour le développement économique et social.

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